S’informer

Foire aux questions

Vous ne trouvez pas de réponse à vos questions
Contactez-nous

Toutes les questions que vous vous posez !

Quelle est la différence entre déchets sauvages et abandonnés ?

Les deux termes désignent la même réalité : des déchets qui se retrouvent dans la nature au lieu d’être collectés et traités.
Cependant, nous privilégions l’expression "déchets abandonnés", qui fait davantage référence au comportement et à notre responsabilité pour veiller à ne pas polluer notre environnement.

Les éco-organismes ont aussi pour mission de lutter contre les déchets abandonnés. Quel est le rôle particulier de Gestes Propres ?

Depuis 2022-2023, les éco-organismes sont tenus d’accompagner les collectivités dans la lutte contre les déchets abandonnés. C’est une bonne nouvelle, car cela permet d’accroître les moyens et l’attention portés à ce problème.

Dans ce nouveau contexte, Gestes Propres association pionnière dans la lutte contre les déchets abandonnés, continue d’apporter son expertise et son approche globale. Là où chaque éco-organisme se concentre sur une catégorie de déchets spécifique, Gestes Propres adopte une vision transverse et décloisonnée. Notre force réside également dans notre capacité à rassembler différents acteurs et à créer des synergies afin d’amplifier l’impact de nos actions.

Il y a de plus en plus d’associations engagées sur ces mêmes thématiques. Quelle est la place de Gestes Propres ?

Le sujet des déchets abandonnés suscite l’engagement croissant de nombreuses associations, ce qui est nécessaire face à l’ampleur de cet enjeu.

Chez Gestes Propres, notre mission se concentre sur la sensibilisation. Nous réalisons des campagnes nationales et développons des programmes ainsi que des outils pédagogiques, mis gratuitement à disposition.

En complément, nous menons des projets de recherche et développement (R&D). Cela inclut des études et des expérimentations sur le terrain pour mieux comprendre les comportements des citoyens et évaluer l’impact de nos actions.

Pourquoi vous concentrez-vous sur les déchets abandonnés plutôt que de lutter contre les déchets en général ?

Promouvoir la sobriété et réduire la production de déchets sont des objectifs essentiels, et nous les partageons pleinement. Cependant, il ne faut pas opposer ces combats : ils sont complémentaires et interdépendants.

Chez Gestes Propres, nous agissons là où nous avons une expertise spécifique : sensibiliser au bon comportement pour éviter l’abandon des déchets dans la nature. Cela ne signifie pas ignorer les causes en amont, mais reconnaître que chaque étape, de la réduction des déchets à leur gestion responsable, joue un rôle crucial dans la préservation de l’environnement.

Certaines de vos campagnes semblent suggérer que le consommateur est responsable des déchets abandonnés. Que répondez-vous à cela ?

Chez Gestes Propres, notre mission historique est centrée sur la sensibilisation et la prévention. Nous travaillons pour que chacun de nous adoptions des gestes responsables, en rendant impensable l’abandon de déchets, quelle que soit leur nature – même une peau de banane.

Cela ne minimise en rien l’importance des enjeux liés à la production et à la gestion des emballages. Au contraire, nous croyons que pour obtenir des résultats durables, il est essentiel que toutes les actions s’additionnent : réduire à la source, concevoir des produits plus durables et inciter chacun à adopter les bons gestes au quotidien. La lutte contre les déchets abandonnés se joue à tous les niveaux, et chaque acteur a sa part de responsabilité : producteurs, distributeurs, pouvoirs publics et citoyens.

Comment étudiez-vous les comportements des citoyens ? Vous associez-vous à des experts scientifiques ?

Pour mieux comprendre les comportements des citoyens, nous collaborons avec différents experts et structures :

  • Nous réalisons des études avec des instituts spécialisés, comme l’IFOP.
  • Lors de nos expérimentations, nous travaillons aux côtés de psychologues sociaux.
  • Depuis plusieurs années, nous avons le plaisir de collaborer avec des groupes d’étudiants de l’université Paris-Cité, qui apportent un regard neuf et de nouvelles compétences.
  • Et aussi, nous échangeons régulièrement avec nos homologues européens au sein du Clean Europe Network, ce qui nous permet de bénéficier de leurs retours d’expérience et de leurs bonnes pratiques.

Ces collaborations nous apportent beaucoup d’enseignements et nous mettent au quotidien dans une démarche d’amélioration continue.

Vous luttez contre les déchets abandonnés, mais vous distribuez des sacs en plastique. N’est-ce pas paradoxal ?

Les sacs plastiques que nous fournissons à nos partenaires – collectivités, ports de plaisance dans le cadre de notre programme "Je navigue, je trie" (JNJT), ou associations de nettoyage – sont tout simplement des sacs poubelles ou des cabas de tri réutilisables. Ils n’ont pas vocation à devenir des déchets abandonnés, mais justement à collecter les déchets et leur permettre d’intégrer un circuit de collecte adapté.

Pourquoi ne pas proposer des sacs poubelle biodégradables ?

Nous avons exploré plusieurs solutions, mais les sacs biodégradables actuellement disponibles ne présentent pas encore la même résistance ni les mêmes performances que nos sacs actuels.
En attendant de trouver une alternative intéressante, nous avons veillé à proposer des sacs poubelles conçus dans une démarche écoresponsable :

  • Recyclables et fabriqués à partir de plastique recyclé ;
  • Imprimés à l’encre à l’eau, sans solvant ;
  • Certifiés conformes aux normes EN 13592 et NF082 sacs à déchets, garantissant leur fiabilité et leur performance ;
  • Labellisés "Origine France Garantie", soutenant la production locale.

Pourquoi Gestes Propres est financée par de grands groupes industriels ?

L’association Gestes Propres est financée par trois sources principales : des industriels, des éco-organismes et le Ministère de la Transition écologique, de l'Énergie, du Climat et de la Prévention des risques.

Pour comprendre le soutien des industriels, il faut revenir à la création de Gestes Propres, il y a plus de 50 ans. À cette époque, certaines entreprises ont pris conscience que leurs produits pouvaient se retrouver dans la nature et elles ont voulu agir. C’était le début de la RSE (responsabilité sociétale des entreprises), bien avant que cela devienne une évidence.

Aujourd’hui, les industriels qui soutiennent l’association le font en complément de leurs obligations légales, sans recevoir de contrepartie. Ils n’apparaissent ni dans nos campagnes de communication ni dans nos outils pédagogiques.